Return to Video

My life in Patras / Moa Nyamwathi Lønning / 18-25 / Greece/Norway / 5:00

  • 0:00 - 0:02
    En automne 2012,
  • 0:02 - 0:07
    je me suis portée volontaire auprès d’ ONG grecque qui aide les enfants migrants à Patras
  • 0:07 - 0:10
    En faisant ce travail, j’ai rencontré beaucoup de mineurs,
  • 0:10 - 0:12
    la plupart étaient Afghans.
  • 0:13 - 0:17
    Alors que la majorité d’entre eux étaient de jeunes garçons entre 16 et 18 ans,
  • 0:17 - 0:19
    d’autres étaient âgés d’à peine 10 ans.
  • 0:19 - 0:23

    Et la plupart étaient à la fois seuls et sans abri.
  • 0:24 - 0:27
    J’étais très émue par leur courage,
  • 0:27 - 0:31
    leur persévérance, humour , vulnérabilités,
  • 0:32 - 0:34
    ingéniosité et force.
  • 0:34 - 0:40
    Je leur ai demandé de documenter visuellement leur situation et leur vie comme ils les percevaient eux-mêmes
  • 0:40 - 0:43
    et d’écrire et partager leurs expériences.
  • 0:44 - 0:48

    Les photos, dessins et histoires qui en ont résulté
  • 0:48 - 0:53
    témoignent vraiment des situations difficiles qui font partie de leur vie quotidienne.
  • 0:53 - 0:56

    “Ma Vie à Patras”
    Un projet photo et une exposition sur les enfants migrants Afghans en Grèce.
  • 0:59 - 1:01

    Leurs voyages vers l’Europe
  • 1:01 - 1:04
    au départ de l’Afghanistan, l’Iran et le Pakistan
  • 1:04 - 1:07
    présentent de nombreux défis et difficultés.
  • 1:10 - 1:15
    Etant donné qu’ils doivent traverser clandestinement les frontières turques, grecques et italiennes,
  • 1:17 - 1:23
    le seul moyen pour la plupart d’entre eux d’entrer dans les pays d’Europe de l’Ouest ou du Nord où ils demandent asile.
  • 1:30 - 1:31
    “La vie est si difficile
  • 1:31 - 1:38
    ….Je pleure et mes larmes ne s’arrêtent pas même quand je parle à quelqu’un. »
  • 1:39 - 1:42

    “Ma vie m’a forcé à quitter ce que j’aime mais pas à l’oublier ».
  • 1:45 - 1:48

    “Je vous raconte mon histoire et mes problèmes…
  • 1:49 - 1:51
    … j’ai souffert.”
  • 2:00 - 2:02
    Afin de traverser les frontières clandestinement,
  • 2:02 - 2:07
    ces mineurs sont obligés de traverser des chaînes de montagne, de se cacher dans des containers,
  • 2:07 - 2:13
    où ils risquent la suffocation, la déshydratation, mourir de faim et, où à l’intérieur des camions frigorifiques
  • 2:13 - 2:15
    ils risquent l’hypothermie.
  • 2:16 - 2:21
    Ils traversent des rivières et la mer dans des bateaux bondés et impropres à la navigation
  • 2:21 - 2:26

    et ils se cachent en dessous des camions qui peuvent très bien les écraser avec leurs roues.
  • 2:26 - 2:30

    Les agents de l’Etat représentent aussi une menace pour leur sécurité
  • 2:30 - 2:34
    comme le montrent de nombreux rapports sur les enfants migrants, interceptés en mer, et qui
  • 2:34 - 2:38

    sont tués ou abusés physiquement par les gardes frontières,
  • 2:38 - 2:41
    détenus et également déportés.
  • 2:44 - 2:46

    “Les commandants sont très brutaux…
  • 2:46 - 2:50
    …certains sont tués, certains sont blessés.”
  • 2:51 - 2:56
    “Beaucoup de mes amis et d’autres, dorment dans les parcs pendant des mois
  • 2:56 - 3:00
    et des jours et ils obtiennent leur nourriture des églises ».
  • 3:02 - 3:07
    “Les garde-côtes ont tiré en l’air quand nous avons essayé d’escalader la clôture. »
  • 3:10 - 3:14
    “Le jour et la nuit se suivent à Patras
  • 3:14 - 3:20
    …Je n’ai pas peur des commandants de police car Allah est mon ami.”
  • 3:23 - 3:25
    “Ils ont pris mes empreintes digitales,
  • 3:25 - 3:28
    est-ce que je vais avoir des problèmes si je vais dans un autre pays ?”
  • 3:42 - 3:46
    Alors que beaucoup de demandeurs d’asile potentiels entrent en Europe par la Grèce,
  • 3:46 - 3:51
    le pays, en général, représente seulement une étape sur la route vers l’Europe de l’Ouest et du Nord.
  • 3:53 - 3:58
    Beaucoup de migrants en situation irrégulière se concentrent dans d’importantes villes portuaires grecques
  • 3:58 - 4:00
    d’où ils cherchent les moyens de quitter le pays.
  • 4:01 - 4:03
    Patras représente ce point de sortie
  • 4:03 - 4:09
    avec des départs quotidiens vers les ports italiens de Venise, Bari et Ancona.
  • 4:10 - 4:16
    En conséquence, depuis des années, Patras a attiré un grand nombre de migrants en situation irrégulière
  • 4:16 - 4:21
    Et parmi ceux-ci, les enfants non accompagnés sont davantage présents.
  • 4:22 - 4:26

    Il n’y a ni système d’accueil, ni centre d’hébergement à Patras.
  • 4:26 - 4:31
    Et le mécanisme de protection local n’inclut pas les mineurs
  • 4:32 - 4:37
    Alors que les enfants essayent jours et nuits de trouver des moyens de quitter le pays,
  • 4:37 - 4:39
    ce n’est pas une entreprise facile.
  • 4:40 - 4:46
    Ces mineurs se trouvent donc dans des situations d’extrême
    vulnérabilité pendant des mois et même des années
  • 4:46 - 4:49
    et sont exposés systématiquement à la violence.
  • 4:49 - 4:52

    Cette vidéo est faite avec des photos et des dessins par des enfants migrants Afghans, non accompagnés, à Patras, en Grèce.
  • 4:52 - 4:55
    Pour en savoir plus sur ‘Ma Vie à Patras’, veuillez m’envoyer un email à moa.n.lonning@svt.ntnu.no
  • 4:56 - 5:00
    Un grand merci aux jeunes qui ont partagé leurs histoires et ont rendu cette vidéo possible.
  • 5:00 - 5:01
    Que vos voyages se passent sans incident.
Title:
My life in Patras / Moa Nyamwathi Lønning / 18-25 / Greece/Norway / 5:00
Description:

more » « less
Video Language:
English
Team:
PLURAL+
Project:
PLURAL+ 2013
Duration:
05:02
There has been no activity on this language so far.

French subtitles

Revisions